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Association de recherche Le Monde Siffle

Les rencontres brésiliennes

Le congrès de Bio-acoustique à Belem

Le 15 Aout 2003, Julien a été invité par le Professeur Jacques Vielliard a présenter son premier papier de recherche sur les langues sifflées au congrès international de bioacoustique de Belem. A cette occasion nous avons connu Paula, une jeune chercheuse colombienne qui suite a notre rencontre a étendu sa recherche sur l'imitation des oiseaux par les indigènes au sujet des langues sifflées. http://www.cultura.ufpa.br/ibac/

Vous pouvez lire les articles publiés lors de ce congrès sur: www.ibac.info

 

La rencontre des professeurs indigènes a Brasilia

Nous avons été invités a participer a une rencontre de professeurs indigènes et d´ONG a Brasilia par Carmen, indigenista (qui défend les droits des peuples indiens), et Vera coordinatrice de la réunion pour l´organisation CPI (comité des professeurs indigènes). Il y avait des réprésentants de peuples de l´état de l´Acre en majorité. Cet état est près de la frontière du Perou et les peuples y sont très bien organisés pour développer et défendre leur culture (peu de missionaires, de linguistes ou d´antropologues qui s´imposent comme leurs propriétaires).

Les professeurs de l'Acre ont été intéresses par notre projet. Nous développons actuellement une collaboration qui pourra deboucher sur une étude dans un de leurs villages.

 

Denny Moore et les linguistes du Museu Goldi de Belem

A Belem, nous avons travaillé avec le linguiste Denny Moore et ses collegues du Museu Goldi et nous avons initié une collaboration a propos de trois langues sifflées de l'Amazonie dont ils nous ont fournis des exemples.

Denny Moore passe beaucoup de temps a se battre contre la déculturation des peuples indigènes. Son laboratoire est un exemple dans ce domaine.

Par exemple des missionnaires se font passer pour des linguistes et n'ont que pour seul but de convertir, de plus beaucoup de fausses ONG prennent l'argent destiné a la défense des peuples indiens sans rien faire de concret a part des enquêtes honéreuses. On mesure mal d'europe les degats que notre manière de penser peux déclencher. Beaucoup de prêtres, de soeurs, de jeunes étudiants sont complices de la destruction du peu qu'il reste de forêt et de culture alors qu'il croyaient surement venir aider. Les indiens, nous a dit Denny, sont habitués a traiter avec toutes ces organisations qui viennent les courtiser pour essayer d'appliquer chez eux leurs croyances, leurs rêves, leurs frustrations; mais ils ne ressortent pas indemnes de ce contact. Et nous non plus: cette situation nous fait beaucoup réfléchir.

 

 

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